Tourne, tourne le temps, libère moi. Tourne, tourne le temps, dépêche toi.
Céline de chaises en chaises passe son temps
Un fauteuil roulant pour ses déplacements
Elle aimerait bien vivre d’autres instants
Etre belle fée clochette pour retrouver Peter Pan
Savoir volé, fiche le camp de cette maison qui sent
Voir un monde en bleu, son cœur au bord de l’océan
Elle voudrait, elle aimerait bien de temps en temps prendre l’air
Mais elle craint les courants d’air sous sa cloche de verre
Dehors il fait beau, ici c’est gris, tout est amère
Elle est fatiguée de ce placard à chercher dans ce noir
Vivement demain, vivement rien, plus de lueur dans le regard
Vivement la fin, qu’on en finisse de ces journées de cafard
Dans sa détresse elle voudrait bien une main tendresse
Une main tendresse pour lui tendre quelques caresses
Il y a bien celle là, mais elle n’a pas l’adresse
Tiens il y en a une autre cette fois c’est pour moi
Oui c’est bien celle là, elle va me prendre par le bras
Ma dernière valse, se dit-elle dans ses derniers pas
Tourne, tourne le temps, enfin libérez moi.
Enfermée, je ne suis pas faite pour cette vie là
Tourne le temps, dépêche toi. Emmenez- moi
Je ne veux pas être sous une cloche de verre
Pardonnez-moi
Samiel