Dortoir du pensionnat
Empli de lunaires reflets, et de calme nocturne.
Il était grand, il était sombre
C'était comme une attente inerte et taciturne
On y voyait des ombres
Quelqu’un marchait dans le noir
Quelqu’un pleurait dans le silence ;
Dans le dortoir de sa mémoire
Morne des nuits hostiles
Quelqu’un Pleurait l’absence
Longue de son exil
Quelqu’un saignait de douleur
Il avait six ans
c'était mon cœur !
Samiel